Le linteau de porte à la Godardière
Le second linteau de cette étude est situé dans le bourg de Précey, route de Vaugry.
Sur le linteau de porte d’un bâtiment d’habitation de l’ancienne ferme de la Grande Godardière est gravée l’inscription : 1763 FR. A. DURAИD.

FR.A.DVRAИD
D’après les témoignages oraux recueillis auprès de la famille des propriétaires actuels, la façade de cette maison aurait été complètement refaite dans les années 1960. Les fenêtres ont été agrandies et ce sont de nouvelles pierres qui l’ornent aujourd’hui, excepté le linteau de porte et quelques blocs de granit qui ont été conservés.

Localisation approximative du linteau 2 sur le cadastre de 1831.
En brun : le contour de la propriété DURAND dans le bourg de Précey
Pour mieux appréhender la suite de cette enquête, il est utile de préciser la nature des biens immobiliers au Moyen-Âge et sous l’ancien régime, et en particulier celle de la terre de Vaugry.
Le fief du Homme à Précey et la terre de Vaugry
« Le fief du Homme s’étendait sur les paroisses de Poilley et de Précey et se rattachait à la baronnie ecclésiastique d’Avranches depuis que le duc Richard II l’avait donné aux évêques, au commencement du XIe siècle. Il valait un fief de haubert et devait à l’évêque le service d’un chevalier en temps d’ost. Dès la fin du XIIIe siècle, il a été divisé en deux principaux sous-fiefs appelés beaucoup plus tard « verges » dans la terminologie du chartrier [du Homme] : la verge du Homme et la verge du Plessis, qui avait chacune rang de seigneurie.» [1]
Édouard Le Héricher[2], décrit les lieux dans la première moitié du XIXe siècle :
« Nous croyons que le château de Précey est à peu de distance de l’église, au bord du ruisseau de la Barbacane, à la terre de Vaugris. Ce nom de Barbacane indique ordinairement un château ou une tour, surtout une tour de guet. Il y a encore des restes remarquables : on y voit deux tourelles très rapprochées, d’une physionomie très féodale. Il est vrai qu’elles ne sont pas anciennes ; mais elles sont une reconstruction faite de restes anciens : les baies des anciennes tourelles sont restées. »

Celles-ci bordaient la propriété de DURAND Vaugeri.
Sans entrer dans le détail de la succession de la seigneurie de Vaugry, voici quelques repères chronologiques concernant ses propriétaires, jusqu’à l’arrivée de la famille Durand à Précey :
* Le 31 décembre 1653[3] : Jean LE GRAND, écuyer sieur du Homme et Vaugris, est inhumé dans le caveau de l’église de Précey.
* En 1656[4] : Vente et adjudication par décret pour 8 000 livres des fiefs du Homme, verge du Plessis, maisons et héritages de Vaugris, faite à François de Clinchamp, écuyer.
* Le 4 avril 1659[5] : État du décret des fiefs du Homme, verge du Plessis et terre de Vaugris, adjugés à Demoiselle Magdeleine de la Motte, veuve de François de Clinchamp, écuyer Sieur de Saint-Fragaire.
* Le 2 avril 1686[6] : Sont cités ensemble Roger de CLINCHAMP, écuyer Sieur de Saint-Fragaire, Louis de CLINCHAMP, écuyer Sieur de Laulnay son frère, et Roger de CLINCHAMP, écuyer Sieur de Vaugris, tous héritiers chacun en sa part de feu François de CLINCHAMP, écuyer, et de défunte Dlle Magdeleine de LA MOTTE, son épouse.
* Le 30 janvier 1709[7] : Mariage à Avranches de Catherine de Clinchamp, paroissienne de Précey âgée de 19 ans, fille de Roger de Clinchamp, écuyer Sieur de Vaugris, et de Demoiselle Catherine Le Geard, avec Julien du Vauborel, écuyer Sieur de la Bancière, paroissien de Saint-Jean-de-la Haize, âgé de 27 ans.
* Le 28 octobre 1712[8] : Catherine de Clinchamp est citée fille et héritière de Roger de Clinchamp, en son vivant écuyer, Seigneur de Vaugris.
* En 1716 : Construction ou restauration du plus ancien bâtiment daté de la ferme de la Godardière. Ce bâtiment sert aujourd’hui de cave.
D’après un acte de location de 1725[9], la ferme de la Godardière appartient alors à Julien du VAUBOREL, écuyer Sieur de la Bancière demeurant en la paroisse de Précey (plus précisément en son logis de Vaugris en 1728[10]), à titre de son épouse Demoiselle Catherine de CLINCHAMP:
Le 4 avril 1725 : Julien du VAUBOREL écuyer Sieur de la Banciere, demeurant en la paroisse de Précey, et Dlle Catherine de CLINCHAMP son épouse ont volontairement baillé à loyer et ferme pour le temps de huit années qui commencera à la Saint-Michel prochain à Jacques et Gilles TUAL, père et fils, de ladite paroisse de Précey, savoir est le lieu terre et métairie de la Godardiere comme ils en ont joui et en jouissent encore à présent… par le prix et somme de 330 livres.
Ce sera ensuite Monsieur Le Geard de la Berlière qui se portera acquéreur des biens de Vaugry et de la Godardière, dont héritera en partie [par son oncle maternel] le sieur Durand de Ponts en 1762[11]. Resté domicilié à Ponts-sous-Avranches, le nouveau propriétaire de la Godardière fait édifier ou restaurer cette habitation en 1763.
Les principaux intéressés du linteau de 1763
I. Issu de la bourgeoisie d’Avranches, François-Augustin DURAND y est baptisé en l’église de Saint-Gervais le 10 janvier 1717, fils de Gilles DURAND, Sieur du Bourgavenel, et de Damoiselle Marie RICHER son épouse.
A son tour Sieur du Bourgavenel, François-Augustin Durand est âgé de 26 ans, demeurant à Ponts-sous-Avranches, cité bourgeois d’Avranches et officier d’une compagnie de la milice de cette ville, lorsqu’il épouse à Avranches (paroisse de Saint-Saturnin) le 21 mai 1743 la Demoiselle Elisabeth Louvrier, âgée de 17 ans, fille de Maître Nicolas Louvrier, Sieur des Mares, et de Scholastique Taborel.
François-Augustin décède à 66 ans à Ponts-sous-Avranches le 1er octobre 1782. Capitaine de la milice bourgeoise d’Avranches, il est inhumé le lendemain dans le cimetière de l’église de Ponts.
De leur union sont issus au moins onze enfants, l’aînée baptisée à Avranches (Saint-Gervais) et les suivants à Ponts-sous-Avranches:
1. Marie-Elisabeth, baptisée le 3 février 1745 (parrain : Messire Marie-François Richer, prêtre licencié de Sorbonne, curé de Saint-Jean-de-la-Haize ; marraine : Dlle Elisabeth Le Pelletier, femme de Maître Claude Le Neveu, Sieur de la Crière). Âgée d’environ 16 ans, elle épouse en premières noces à Ponts le 22 janvier 1760 Guillaume Lelandais, Sieur de la Trairie âgé de 28 ans, bourgeois d’Avranches. Veuve, Marie-Elisabeth Durand est âgée de 22 ans lorsqu’elle épouse à Ponts le 22 juillet 1766 Charles-Louis Lahaye, âgé de 24 ans, cité marchand en 1768, huissier près le tribunal d’Avranches en 1811, huissieren 1823. Âgée de 68 ans, elle décède à Avranches le 6 septembre 1813.
2. Roger, baptisé le 20 août 1747 (p : Roger Bettille, Sieur de Betterville, conseiller du Roy assesseur au bailliage et vicomté d’Avranches ; m : Dlle Jeanne Louvrier).
3. Françoise-Jeanne, baptisée le 22 juin 1749 (p : Me François Philippe, Sieur de la Piganière, officier des détachés garde-côtes ; m : Marie-Françoise Gombert, épouse du Sr Richer, conseiller du Roy assesseur au bailliage et vicomté).
4. Jean-François, baptisé le 24 janvier 1751 (p : Me Jean Tesniere, Sieur de la Cordonnière ; m : Dlle Françoise Durand, fille du Sieur Durand de la Morinière, ancien échevin). Jean-François Durand, cité prêtre vicaire perpétuel de l’église cathédrale d’Avranches en 1786 au mariage de sa nièce Elisabeth-Françoise Lelandais, décède prêtre âgé de 68 ans à Avranches le 27 mai 1819, domicilié à Avranches rue de Ponts.
5. Anne-Louise-Elisabeth, baptisée le 28 novembre 1752 (p : Me Louis-Nicolas Auvray, avocat subdélégué des trésoriers de France et ancien échevin de cette ville ; m : Anne Follain, fille du Sr Follain avocat).
6. Julienne-Jeanne-Elisabeth, baptisée le 11 août 1754 (p : Guillaume-Jean Auvray, Sieur de Beaurepaire bourgeois d’Avranches ; m : Dlle Julienne-Françoise-Elisabeth Poret).
7. Julien-Marie, baptisé le 2 mars 1756 (p : Me Julien Boessel, Sieur Dubuisson ; m : Dlle Marie Renoult).
8. René-François, baptisé le 13 novembre 1757 (p : Me Julien Besnier, Sieur Duchauchais bourgeois d’Avranches ; m : Dlle Marie-Madeleine Postel).
9. Augustin-Charles, baptisé le 25 janvier 1759 (p : Charles-François Philippe, Sieur de Beaupré ; m : Dlle Madeleine Manquet), qui suit en III.
10. Guillaume, baptisé le 9 décembre 1760 (p : Maître Guillaume Le Landais, Sieur de la Trairie bourgeois de cette ville ; m : Dlle Thérèse Le Vannier, veuve du Sr La Chaussée le Beurier), qui suit en II.
11. Marie-Françoise-Elisabeth, baptisée le 28 janvier 1762 (p : François-Louis Le Court, libraire-imprimeur; m : Dlle Marie Poret).
II. Après le décès de son père en 1782, c’est Guillaume Durand, né à Ponts-sous-Avranches en 1760, qui semble hériter de ses biens à Précey. Bourgeois de Ponts, il est parrain à Précey le 18 février 1788 de Guillaume-Jean Morel, fils de Pierre Morel Bechetière, laboureur, et de Louise Godin. Ces derniers sont probablement ses locataires principaux à Précey.
Une trentaine d’années plus tard, lors de l’achat du presbytère par la commune de Précey[12], les sept plus forts contribuables sont convoqués à la mairie le 18 novembre 1819. Parmi eux est cité Guillaume Durand qui ne se présente pas.
Il s’investit pourtant dans sa propriété de Précey puisqu’il y fait bâtir ou restaurer, à l’instar de son père, une seconde maison d’habitation en 1820.
La plus ancienne matrice pour la formation du rôle des contributions directes conservée en la commune de Précey couvre la période de 1826 à 1828. Celle-ci indique par ordre alphabétique les noms, prénoms, qualités et demeures des contribuables fonciers possédant des biens en la commune de Précey, ainsi que le montant du revenu imposable en francs et le nombre d’ouvertures, tant de portes que de fenêtres :
N°66 | DURAND Guillaume, à Ponts | Revenu : 1 065,33 |
3 portes et fenêtres des RdC, 1er et 2ème étages | ||
2 maisons n’ayant qu’une porte |
Âgé de 65 ans, Guillaume Durand est cirier vitrier lorsqu’il décède le 28 février 1826 en son domicile, rue de Ponts à Avranches. Il est resté célibataire, déjà cité marchand cirier vitrier lorsqu’il est témoin au mariage de son neveu Julien-Charles Lahaye en 1823[13].
Après son décès, les employés communaux de Précey semblent méconnaître le nouveau propriétaire des biens de la Godardière.
Celui-ci est toujours identifié au défunt dans la matrice de 1829 à 1831 et il est encore mentionné le 29 septembre 1831[14] lorsque le conseil communal de Précey désigne les propriétaires les plus hauts cotisés qui sont invités à prendre part à la délibération qui va avoir lieu, à savoir :
ANGOT Auguste François député …………………………………… 561,52
ROGER Valhubert Paul ……………………………………………………. 363,90
MOREL Louis ……………………………………………………………………. 339,09
PERREY Montilier Jean …………………………………………………….. 301,20
MOREL Jacques ………………………………………………………………. 232,19
DURAND Guillaume à Ponts ………………………………… 206,05
ALLAIN Gabriel ……………………………………………………………….. 107,98
MOREL Jean fils Louis ……………………………………………………… 105,26
ROGERON Modeste directeur des Postes ……………………… 99,11
PINOT Emmanuel à Ducey …………………………………….………….. 91,10
III. Pour l’employé qui établit le premier cadastre de 1831[15], c’est un certain Durand Vaugeri à Saint-Jean-de-la-Haize qui est propriétaire de la ferme de la Godardière et des terres lui associées. Outre deux maisons, un jardin et un verger à la ferme de la Godardière, une boulangerie attenante et un bâtiment avec jardin au vieux logis du côté de Vaugry, Durand Vaugeri y possédait également huit hectares de terres labourables et plus de deux hectares d’herbage planté.
Pour l’autre employé qui établit les matrices générales pour la formation du rôle des contributions directes pour les périodes successives de 1833-1835, 1836-1838, 1839-1841 et 1842-1844, c’est une certaine Durand Virginie de Saint-Jean-de-la-Haize qui est redevable sous le n° 73 de la matrice cadastrale :
MC 73 : | DURAND Virginie, à Saint-Jean-de-la-Haize | Revenu : 518,74 |
6 portes et fenêtres des RdC, 1er et 2ème étages | ||
1 maison à 2 ouvertures et 1 maison à 5 ouvertures |
La méprise des employés de la commune de Précey concernant ce mystérieux personnage tient du fait de sa signature que l’on retrouve lors du baptême du 18 février 1788 à Précey : « Je m’appelle Guillaume Durand, mais je signe Durand [propriétaire à] Vaugrie » !
Il faut attendre la matrice de 1845-1848 pour que le nouveau propriétaire soit enfin correctement identifié :
MC 73 : | DURAND Augustin-Charles, à Saint-Jean-de-la-Haize | Revenu : 518,74 |
6 portes et fenêtres des RdC, 1er et 2ème étages |
Après le décès de Guillaume DURAND en 1826, c’est donc son frère Augustin-Charles, né en 1759, qui hérite de ses biens à Précey.
Sieur de la Lande et maître apothicaire, Augustin-Charles Durand est âgé d’environ 27 ans lorsqu’il épouse à Avranches à Notre-Dame-des-Champs le 5 octobre 1786 Marguerite-Louise-Fortunée Le Couturier, âgée d’environ 21 ans, fille de feu Jean Le Couturier, écuyer de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, et de noble Dame Françoise Le Goubé. De leur union sont baptisés deux premiers enfants à Antrain (Ille-et-Vilaine) :
1. Augustin, baptisé le 14 novembre 1787 (p : Guillaume-Henri Friscour ; m : Marie Forget). Conscrit de l’an 1807, il arrive au corps du bataillon d’instruction des grenadiers à pied comme tirailleur le 19 février 1814 et déserte deux mois plus tard[16].
2. Fortunée, baptisée le 16 novembre 1789 (p : Jean Dauvergne ; m : Louise Pirée). Vivant de son bien, Fortunée Durand épouse en premières noces à Saint-Jean-de-la-Haize le 28 septembre 1827 Richard-Jean Hébert, cultivateur, décédé sans descendance le 26 septembre 1835. Veuve, elle épouse en secondes noces à Saint-Jean-de-la-Haize le 20 juin 1838 Louis-Marie Maincent, percepteur des contributions directes, domicilié à Avranches. Maire de Saint-Jean-de-la-Haize de 1848 à 1864[17], Louis-Marie Maincent y décède le 31 octobre 1864, âgé de 74 ans. Elle décède au village des Petites Planches le 26 juin 1872, veuve de Mrs Richard-Jean Hébert et Louis-Marie Maincent.
Pendant la Révolution, Augustin-Charles DURAND et son épouse sont de retour à Avranches où ils demeurent en la rue Pendante[18]. Ils y font baptiser un troisième enfant à Notre-Dame-des-Champs :
3. César-Guillaume, baptisé le 2 janvier 1791 (p : Guillaume Durand ; m : Agathe Le Couturier). Conscrit de l’an 1811, il arrive au corps du 55ème régiment d’infanterie de ligne le 5 mai et est présumé prisonnier de guerre à la retraite de Moskow en 1812[19].
Âgé de 89 ans et vivant de son bien, Augustin-Charles Durand décède à Saint-Jean-de-la-Haize,en son domicile au village des Petites Planches le 22 janvier 1848. Sa pierre tombale est encore visible dans le cimetière où il est enterré avec sa fille.

MR A.C. DURAND,
DÉCÉDÉ LE 22 JER 1848,
ÂGÉ DE 89 ANS ET
ME F. DURAND, SA FILLE,
VEUVE de MRS HÉBERT
ET MAINCENT
DÉCÉDÉE LE 26 JUIN
1872, DANS SA 83E
ANNÉE.
DE PROFUNDIS
Cette fois-ci, l’employé communal de Précey chargé de la matrice des contribuables a mieux suivi le dossier de succession car le défunt est rayé dans le registre de 1850-1853 :
MC 73 : DURAND Augustin-Charles, à Saint-Jean-de-la-Haize Revenu : 518,74
6 portes et fenêtres des RdC, 1er et 2ème étages
Conclusion
Ce deuxième linteau raconte l’histoire d’une famille qui n’a jamais habité à Précey.
Un linteau de porte daté de 1716 rappelle que la Grande Godardière faisait alors partie de la seigneurie de Vaugry qui relevait du fief du Homme. Celle-ci était possédée par la noble Dame Catherine de Clinchamp (1689-1746), paroissienne de Précey demeurant en son logis de Vaugry, qui avait épousé en premières noces Julien du Vauborel et en secondes noces Guillaume-Antoine de Percy.
François-Augustin Durand (1717-1782), bourgeois d’Avranches, hérite de cette ancienne ferme et d’une dizaine d’hectares de terres en 1762. Il y fait bâtir ou restaurer un bâtiment d’habitation en 1763. Demeurant à Ponts-sous-Avranches, il était Sieur du Bourgavenel et capitaine de la milice bourgeoise d’Avranches.
Après son décès, son fils Guillaume (1760-1826) en hérite et fait bâtir ou restaurer un autre bâtiment d’habitation à la Grande Godardière en 1820. Guillaume Durand était marchand cirier vitrier à Ponts-sous-Avranches. Il était fier de montrer au moyen de sa signature qu’il était propriétaire d’un bien relevant de la seigneurie de Vaugry. Décédé célibataire, c’est son frère Augustin-Charles Durand (1759-1848) qui entre en possession de la Grande Godardière. Sieur des Landes et maître apothicaire à Avranches, il décède à Saint-Jean-de-la-Haize où il demeurait au village des Petites Planches. Il est le dernier membre de cette famille Durand, qui fut propriétaire à Précey de 1762 à 1848.
[1] Romain Provost de la Fardinière, Le fief du Homme et les seigneurs de Poilley, Revue de l’Avranchin, tome 86, 2009, pp.379-380.
[2] E. Le Héricher, «Avranchin monumental et historique », Tome 2, 1845, p.437.
[3] Registres paroissiaux de Précey.
[4] Archives départementales de la Manche (ADM), Chartier de Ducey, Précey, 107 J 250.
[5] Notes de Julien GIROULT : Inventaire du chartrier de Ducey : 107 J 250.
[6] ADM, Notariat d’Avranches, 5 E 17400.
[7] Registres paroissiaux d’Avranches (Notre-Dame-des-Champs).
[8] ADM, Notariat de Ducey, 5 E 3237.
[9] ADM, Notariat de Ducey, 5 E 3182.
[10] ADM, Notariat de Ducey, 5 E 3187. Acte du 29 septembre 1728..
[11] ADM, Archives paroissiales de Précey, 300 J 143, Non classé, Boîte 3, Vieux registre intitulé « Histoire de Saint-Berthevin et donations remontant à 1702 et 1781 », 1767 : Etat des rentes et revenu du trésor et fabrique de l’église de Précey.
[12] Registres municipaux conservés à la mairie de Précey et analysés par l’Histothèque Jean-Vitel en 2012.
[13] Mariage à Avranches le 6 juillet 1823.
[14] Registres des délibérations du conseil municipal de Précey, Histothèque Jean-Vitel, 2012, p.76.
[15] Mairie de Précey, archives communales.
[16] Ministère des armées, matricule 1951.
[17] 601 communes et lieux de vie de la Manche, 2014, p.550.
[18] Félix JOURDAN, Avranches, ses rues et places, ses monuments, ses maisons principales, ses habitants, leurs professions, pendant la révolution, 1909, p.147.
[19] Ministère des armées, matricule 7706.
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